Frédéric Khodja

Toute vraie occasion est un hapax, c'est-à-dire qu'elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût; elle ne s'annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois » (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 117).



La cognition humaine procède par réduction arborescente suivie d'une organisation réticulaire, alors que le parcours de cette ligne permet de déjouer par l’intuition la structure sous formes de réseaux, y compris hiérarchiques. Si en effet le réseau peut être hiérarchique, il est possible d’en jouer, d’en surprendre la réalité, sur des versants d’un purement manuel improvisé ou d’un purement automatique. Ce qui en porterait la teneur dynamique d’une interprétation du réseau. Viser cette alternance, cet écart, serait ainsi une manière d’en assurer la réalisation qui ne se limite pas au seul état de la captation. La ligne en ses trajets, occurrences, captant certes, mais avec toujours cette idée du mouvement erratique, qui réalise sa propre synthèse et décomposition. C’est en quelque sorte une manière de revenir à l’écriture, pour en multiplier les chemins, de nouvelles visualisations sur ces chemins du formalisme. Il ne s’agit pas de parler ni de découvrir un sens caché, ou la nature de la relation entre deux idées, mais simplement de vivre par l’intuition sensible de la visualisation comme une expérience le processus d'écriture de la ligne, non pas d’extraire, capturer, en les organisant pour leur donner un sens, mais plutôt les disséminer, en ne surplombant pas les idées pouvant y être contenues.
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On voudrait définir l'hapax comme un lieu, un point définissable, mais nous nous laissons envelopper par l'abstraction rendue possible par la neutralité absolue d'un espace
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Rachelle Holbein