Exposition collective
Terrains de jeux
Terrains de jeux
Gaëlle Foray / Frédéric Khodja / Sylvie Sauvageon
La Maison du Terroir / Musée Marius Audin hors les murs / Beaujeu
Responsable scientifique des collections, Marie Haquet
Scénogaphie, Nicoles Franchot

Mettre en résonance les collections avec la création contemporaine, favoriser l’émergence d’un nouveau regard...
Autant de raisons pour lesquelles Gaëlle Foray, Frédéric Khodja et Sylvie Sauvageon ont été invités à dialoguer
avec les œuvres du Musée Marius Audin.
Trois artistes, trois regards, trois démarches artistiques pour une collection qui s’attache
à raconter une mémoire collective, liée à un territoire, à des objets, à des espaces vécus.

Les assemblages de Gaëlle Foray sont des récits qui explorent et interrogent nos pratiques culturelles, nos normes sociales, nos débats politiques.

Frédéric Khodja joue avec les images. Il souligne l’existence de nos représentations mentales individuelles, issues de souvenirs et d’impressions.

Sylvie Sauvageon collecte l’image du souvenir d’un instant vécu, d’une découverte, d’une rencontre, d’un objet, d’un paysage...
et en réalise une copie dans de minutieux dessins.

Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)

Journal d'exposition
Design graphique : Félicité Landrivon
Galerie Françoise Besson, Lyon, 2014
texte de présentation

Par Frédéric Khodja

Cette phrase est-elle provocatrice ? Est-elle délirante ?
Elle ne veut peut-être rien dire. Quand j’ai écrit cette phrase-poème dans mon petit atelier, elle me garantissait l’usage des altitudes et des profondeurs d’un dessein . Cette phrase-poème donc, fut écrite dans une pièce aux murs bleutés et au sol vert. Cette pièce, atelier et chambre, délogée de la rue ensoleil- lée par un long couloir et une cou- rette contenait le spirituel d’une caverne à deux fenêtres, privée du contact avec le ciel.

L’idée, pour accompagner l’exposition, un journal bleu qui recueillerait des présences.
Des documents importants à mes yeux, qui m’aident à construire mes dessins ; des reproductions de dessins présents dans l’exposition et un texte pluriel.

Éditer un Labyrinthe bleu où les images et le texte soient dans un espace entre les mains.

J’écris alors à treize auteurs et je leur demande un texte, un texte dont la condition d’écriture est d’être court et de répondre si possible au titre d’une exposition future.

J’écris
à Montpellier,
à Paris, 
à Coursan,
à Lyon,
à Sète,
à Nice,
à Ollioules.
J’écris à Madeleine Aktypi,
à Jacques Serena
à Gwilherm Perthuis
à Emilie Dezeuze
à Philippe Saulle
à Françoise Lonardoni
à Paul Sztulman
à Jean-Claude Hauc
à Céline Lubac
à Daniel Bégard
à Marie-Laure Hurault
à Bruno Carbonnet
à Cyrille Noirjean.

Ces treize textes que je reçois entre janvier et mai 2014, forment main- tenant une expérience, un continuum pour le journal bleu, un grand texte à ramifications qui circule entre les images, de feuille en feuille.

Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)
Le journal bleu (Le ciel est si peint que je ne le regarde pas)