Fictions géographiques
Assemblage, collage et interventions plastiques
Projection en carrousel Simda
Galerie Rue Antoine, Paris
(...)La représentation
Nous pourrions facilement penser que FK, superposant deux images ou en supprimant un morceau, sépare les objets de fiction de leur milieu. Il n’en est rien. La superposition tout comme la déchirure ici et là, amplifient le sentiment de surrection de l’ensemble objet/milieu, pris comme une totalité et un processus.
Comme s’ils se présentaient à nous comme des phasmes, l’artiste respecte profondément le camouflage des objets, comme une condition nécessaire à la possibilité de rencontrer leur apparence.
Par cette humilité à l’égard de ce dont nous parlons, FK, artiste, auteur et premier témoin du jaillissement de la fiction, nous incite à disposer de nous-mêmes en personnages de fiction.(...)
Extrait d'Icilà, texte de Fabrice Magniez, à propos des diapositives- Fictions géographiques
Le texte complet est présenté dans la rubrique Textes d'auteurs
(...)"Y aurait-il donc un principe « organisateur » de la « fiction géographique » ? Il parait risqué de répondre à cette question sans s’en poser au préalable d’autres, entre récit, fiction, image.
Ce « syncrétisme » de la « fiction géographique » permet ainsi plusieurs orientations liées à l’imaginaire géographique. Ainsi, pourrions-nous évoquer ces deux aspects, géo-critique, géo-poétique, sans en rabattre les enjeux sur le cadre par trop « ortho-doxique » du récit, mais de la fiction d’image.
De la confluence « transparescente » des images, n’existe-t-il pas un « Orient » de l’image, de la couleur particulièrement, celui à se lever à « l’horizon mental » de l’artiste, hors de l’histoire, de son simple récit, mais toujours près des « mythes » fondateurs de l’image, un « Orient » qui se souviendrait des origines, des forces primitives, et non des formes qui en furent la conséquence.
Fréderic Khodja n'oublie cependant pas « d'enfreindre » l’image pour que son absence s'étende et se reflète en sa « fiction ». Par ces « fictions géographiques », il pourrait presque dire : « je viens de l’écriture des images ».
Non pas de l’écriture. Mais de l’écriture des images. En ce double processus « d’immersion », et de rendre « intelligible » ou
sensible, le « désastre » des sources, ou la source des « désastres ». A reprendre la célèbre pensée de Kafka, « non pas sortir hors du rang » des images, mais entre les images, à s’en faire le destinataire. Faire voir dans le fil de ces « fictions géographiques », la baignade des images, « l’atlas » intime des territoires de l’invention."(...)
Extrait de La série des fictions géographiques, texte de Sébastien Ecorce, à propos des diapositives- Fictions géographiques
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